On a tous entendu parler de Billy Wilder, évidemment, et qui n'a pas en tête le trio mythique que constituaient Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon dans "Certains l'aiment chaud", sans doute le plus populaire des films de Wilder. Et pourtant, nous ne sommes probablement pas si nombreux à vraiment connaître son cinéma - sans parler de l'homme. Les moins cinéphiles d'entre nous se diront qu'ils ne s'en portent pas plus mal et qu'ils peuvent passer leur chemin. Grossière erreur ! Car en amoureux passionné du cinéaste, Jonathan Coe réussit avec son dernier livre "Billy Wilder et moi" le pari délicat d'amener à Wilder le plus réfractaire des lecteurs !

Auteurs Anglo-Saxons
Y’a pas à dire, y’a du beau monde chez nos auteurs anglo-saxons ! Que ce soit de l’autre côté de la Manche ou de l’Atlantique, ils sont nombreux à mériter une mise à l’honneur.
On démarre avec ceux-ci.
Who's afraid of Virginia Woolf ? s'interroge-t-on en 1962 dans une pièce de théâtre d'Edward Albee puis de nouveau en 1966 lors de son adaptation au cinéma par Ralph Nichols avec à l'affiche le couple mythique Elizabeth Taylor / Richard Burton... Et si à cette question, force est de constater qu'aucune réponse n'est apportée au théâtre comme au cinéma, nous y répondrions bien volontiers : C'est nous qu'on a peur de Virginia Woolf ! Car, oui, il y a quelque chose d'intimidant chez Virginia Woolf, figure majeure de la littérature britannique dont la seule évocation emporte avec elle tout un mythe... Mais pas question de se laisser impressionner car, après tout, la vie nous prouve chaque jour que c'est en surmontant ses craintes que l'on remporte les plus belles victoires. Et ce roman en est la parfaite illustration.
Des noms qui réveillent l'imaginaire, des coiffes à plumes extraordinaires, des coutumes mystiques, des perdants sublimes, de la fierté, du courage, voici pour résumer ce qui constituait mon émerveillement d'enfant pour les indiens d'Amérique. Bien des années plus tard, il faut bien admettre que la fascination est toujours là, plus éclairée qu'elle ne l'était alors mais tout aussi vive. Car petit ou grand, comment ne pas aborder le destin tragique des nations amérindiennes avec un intérêt proche du sacré ?
Patti Smith, un nom qui résonne haut et fort dans l'univers rock, aussi haut et fort que lorsqu'on beugle le refrain de Because the night dans notre cuisine tout en portant l'eau des pâtes à ébullition pour le dîner des petits. Mais voilà, Patti Smith ne fait pas que chanter dans la vie. Depuis toujours, elle écrit - de la poésie et des romans - et, cuisson des pâtes terminées, le temps était venu de se plonger dans l'un de ses bouquins.
Quatre voitures rouges d’affilée sur le chemin de l’école, c'est une “Bonne journée” ! Quatre voitures jaunes en revanche, “Mauvaise journée”... nous voilà plongés dans l'univers de Christopher, petit génie des mathématiques de quinze ans qui rêve d’être astronaute mais n’aime pas qu’on le touche ni que les aliments se mélangent dans l'assiette. Christopher, ce qu'il aime ce sont les machines, les étoiles, les romans policiers et surtout Sherlock Holmes. C'est donc tout naturellement qu'il décide de mener l’enquête, à la manière de son héros, lorsqu'il retrouve le chien de sa voisine, Wellington, sur la pelouse du jardin... assassiné.