Si nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer Billy Wilder grâce à Jonathan Coe et son roman "Billy Wilder et moi", le temps est largement venu d'ajouter un chapitre à notre propre histoire avec ce merveilleux réalisateur dont l'œil fut assurément le plus pétillant de tout Hollywood. Pour cela, mettons de côté les incontournables que constituent (entre autres !) "Boulevard du Crépuscule", "La garçonnière" et "Certains l’aiment chaud, et laissons nous porter par l'univers enchanteur de "Sabrina" !
La Blitz Kritik Spectacles de janvier ou la réponse à comment occuper au mieux ses soirées d'hiver : Kessel, la liberté à tout prix (Franck Desmedt) / Oublie-moi (Marie-Julie Baup / Thierry Lopez) / Voyage en comédie (Thomas Croisière) / L'effet Miroir (Caroline Anglade, François Vincentelli, Eric Laugérias, Jeanne Arènes)... Par quoi / qui se laisser tenter ?
Tous les matins, il se lève. Et moi aussi. Il n’en fallait pas plus pour me dire que ce livre allait me parler - telle était en tout cas mon intime conviction alors que je me tenais face à l’étagère allant du sol au plafond, chargée des auteurs français de A à F, de la jolie petite librairie de mon quartier. Et 212 pages plus tard, confirmation. Ce “tous les matins je me lève”, je le comprends, il me ressemble, et si j’avais cherché à exprimer le ressenti du moment je n’aurais pas trouvé mieux.
L’autre côté de l’espoir, voilà un titre de film qui en soi interpelle car si j’en juge par le fil de mes échanges, entre : la factrice, les amis, la famille, sans oublier mon for intérieur - un grand nombre d’entre nous passe ses journées à “espérer”… que la journée sera bonne, que les vacances se passeront bien, que ce film que nous avons choisi tiendra toutes ses promesses, que ce garçon finira par nous dire je t’aime, que ça va aller tout simplement… Mais une fois ce message d’espoir lancé, quoi ? On laisse souvent les clés au hasard. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts, le grand manitou des bonnes espérances devrait prendre le relais, notre bonne étoile va s’occuper de tout.
Votre mission, si toutefois vous l'acceptez, parler de cinéma à la radio, avec esprit, humour et enthousiasme, instruisant l'auditeur tout en le faisant sourire avec pour objectif ultime de lui donner envie de voir des dizaines - que dis-je des dizaines - des centaines de films, le tout en quatre minutes chrono... Mission impossible ? s'est sans doute interrogé Thomas Croisière, chroniqueur cinéma sur France Inter, alors que, passées les cinq secondes réglementaires, le message s'autodétruisait...
Sauf à avoir passé ces douze dernières années à fermer les yeux devant chaque colonne Morris et à chaque station de métro, impossible d'avoir échappé aux affiches nous proposant de découvrir Dernier coup de ciseaux, véritable triomphe au théâtre depuis 2011 dans lequel le public est invité - de manière tout à fait originale - à prendre une part active dans la résolution d'une enquête policière. Alors, lorsque Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, artisans de ce succès aux plus de 3.000 représentations, s'associent de nouveau à la création d'un second spectacle interactif, la curiosité est à son comble. Que nous réservent-ils avec L'embarras du Choix ? Telle est la question.